OBSERVATIONS SUR LE PLU
Sophie PAILLA
Vigny, le 17 décembre 2007.
A l'attention de Monsieur VAGUE, Commissaire Enquêteur
Objet : Enquête PLU Vigny
Monsieur,
Habitante de Vigny, je souhaite vous faire part de mes observations sur le « Projet d’aménagement et de développement durable » de Vigny.
Je souhaite que le PLU permette de garantir la construction de maisons de Haute Qualité Environnementale pour le bien-être de ses habitants et pour limiter l’impact de ces habitations sur l’environnement. De plus, il s’intègrerait à la future Charte du Vexin.
Extrait du projet de Charte du Parc Naturel du Vexin Français (juin 2007) :
« Cette démarche HQE met en évidence la nécessité de promouvoir une architecture
« paysanne » au sens d’architecture économe de l’espace, des ressources naturelles en
matériaux ou énergie, sobre et simple qui assure la transmission des fondamentaux de
l’identité architecturale du Vexin français par le soin apporté à la gestion de l'enveloppe du
bâti, de l’implantation, des volumes entre eux, de la hiérarchie de traitement entre les
différentes élévations (façades, pignons, murs, appentis), des clôtures, des terrassements
et des dessertes.
Les communes s’engagent donc à prendre toutes les dispositions dans leur document
d’urbanisme pour garantir la maîtrise de ces aspects. Elles vérifient que les lotisseurs
démontrent la pertinence des choix opérés au regard de ces questions essentielles »
Il est écrit dans le projet de PLU de Vigny :
«le maintien de la frange boisée comme limite d’urbanisation et élément de protection contre les nuisances sonores de la départementale ».
La frange boisée actuelle ne permettra pas de protéger les habitations de ces nuisances. Ne pourrait-on pas imposer au constructeur (en cas de lotissement), par le biais du PLU, de créer des haies denses et homogènes, avec des essences variées propres au Vexin, le long du lotissement, côté RD14 pour en réduire les nuisances ?
L’augmentation du nombre d’habitants est une bonne chose pour la vie du village. Cependant, le PLU n’intègre pas suffisamment l’augmentation du trafic automobile dans son plan de circulation.
Avec les nouvelles habitations des Ormeteaux, il risque d’y avoir un goulet d’étranglement dans la rue Beaudoin et notamment le matin devant l’école primaire. Afin d’éviter cela, est-il prévu une sortie du lotissement par la zone industrielle de la la Croix Jaquebot ?
Afin d’inciter les habitants à se déplacer à pied ou à vélo ne pourrait-on pas créer ou aménager davantage de voies de circulation douces (carrossables pour les poussettes et les vélos) entre les nouvelles zones à urbaniser et la place d’Amboise ?
Dans notre village, nous avons des antennes sur le toit du Château d’eau situé au Bord’Haut.
Or, voici un extrait d’un communiqué de l’association « Robin des toits » du 4 décembre 2002 :
« Les normes énormes actuelles d'exposition du public aux rayonnements électromagnétiques générés par la téléphonie mobile sont contestées partout par les scientifiques indépendants et par les associations environnementales. En France notamment par Robin des Toits.
Tous les scientifiques indépendants sont tombés d'accord sur 0.6V/m comme seuil d'exposition maximale garant de la Santé Publique. A ce seuil, la téléphonie mobile fonctionne sans problème. La norme actuelle, proclamée par les opérateurs, commence à 41V/m et permet aux industriels de faire ce qu'ils veulent. »
Ne pourrait-on pas intégrer dans notre PLU un seuil d’exposition maximal de 0.6V/m ?
Merci pour votre attention.
En espérant que vous pourrez intégrez ces observations afin de faire évoluer le PLU dans le sens de mes remarques, veuillez accepter, Monsieur, l'expression de mes salutations respectueuses.
Sophie PAILLA.